Letra de Le départ de Eros Necropsique
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Letra de LE DéPART de EROS NECROPSIQUE.
( Eros Necropsique )
Planter lí les bonnes gens et leurs sourires si doux :
Voici l´impératif qui me dévore le ventre .
Rejetant la pitié, je veux quitter le centre
De l´attention sereine dont on pare les fous.
Ô juges apeurés qui surveillez mes actes,
L´illusion votre amie, sa main m´a refusée,
Et je ne puis signer de mon sang votre pacte
Car la terre a grand soif et je dois l´abreuver.
Je devais fuir hier et ne suis aujourd´hui
Que mon ombre égarée en retard sur moi-même.
Vous n´avez rattrapé qu´une carcasse blême,
Dont les os sont rongés par le froid et l´ennui.
Veuillez me faire sortir de la lugubre geôle,
Où les grands murs résonnent du fracas de ces poings
Connectés, réflexifs, au néant de contrôle ;
Car d´asile je n´ai ni envie ni besoin.
Pantins assujettis au devoir de vivre,
Affectez l´apathie, rendez ma liberté ;
Que je puisse sortir, tout habillé de givre,
De votre beau et grand royaume d´inanité !
Mes pensées m´ont rongé ; l´orifice est béant.
Je vous prie chers amis de me laisser partir,
A bord de ce bateau, ivre selon vos dires,
Où mon esprit voguera jusqu´au seuil du néant.
J´ai le regard lucide - celui qui vous effraie -
Il ne faut jamais voir ces vérités qui blessent.
Pour vous mieux vaut survivre, fût - ce dans la bassesse,
Edifier les mensonges pour en masquer le Vrai.
Dès les premiers instants, c´est souffrance qu´est la vie.
La vanité du jeu dévoile la déchirure ;
Et la perforation de l´hymen par le vit
Engendre quelquefois une nouvelle blessure.
La plus belle chose que l´on puisse souhaiter aux aimés
Est de ne plus souffrir - donc de s´éteindre enfin -
Mais ce souhait si fragile ne peut être que feint,
Car l´on ne veut la mort des êtres estimés.
Nous sommes des égoïstes, et nous préférons fuir
Plutôt que d´envelopper l´aimé du dernier drap.
Je veux ne plus vouloir. Laissez-moi donc partir !
Ne soyez point jaloux, car votre tour viendra. Patience.
Voici l´impératif qui me dévore le ventre .
Rejetant la pitié, je veux quitter le centre
De l´attention sereine dont on pare les fous.
Ô juges apeurés qui surveillez mes actes,
L´illusion votre amie, sa main m´a refusée,
Et je ne puis signer de mon sang votre pacte
Car la terre a grand soif et je dois l´abreuver.
Je devais fuir hier et ne suis aujourd´hui
Que mon ombre égarée en retard sur moi-même.
Vous n´avez rattrapé qu´une carcasse blême,
Dont les os sont rongés par le froid et l´ennui.
Veuillez me faire sortir de la lugubre geôle,
Où les grands murs résonnent du fracas de ces poings
Connectés, réflexifs, au néant de contrôle ;
Car d´asile je n´ai ni envie ni besoin.
Pantins assujettis au devoir de vivre,
Affectez l´apathie, rendez ma liberté ;
Que je puisse sortir, tout habillé de givre,
De votre beau et grand royaume d´inanité !
Mes pensées m´ont rongé ; l´orifice est béant.
Je vous prie chers amis de me laisser partir,
A bord de ce bateau, ivre selon vos dires,
Où mon esprit voguera jusqu´au seuil du néant.
J´ai le regard lucide - celui qui vous effraie -
Il ne faut jamais voir ces vérités qui blessent.
Pour vous mieux vaut survivre, fût - ce dans la bassesse,
Edifier les mensonges pour en masquer le Vrai.
Dès les premiers instants, c´est souffrance qu´est la vie.
La vanité du jeu dévoile la déchirure ;
Et la perforation de l´hymen par le vit
Engendre quelquefois une nouvelle blessure.
La plus belle chose que l´on puisse souhaiter aux aimés
Est de ne plus souffrir - donc de s´éteindre enfin -
Mais ce souhait si fragile ne peut être que feint,
Car l´on ne veut la mort des êtres estimés.
Nous sommes des égoïstes, et nous préférons fuir
Plutôt que d´envelopper l´aimé du dernier drap.
Je veux ne plus vouloir. Laissez-moi donc partir !
Ne soyez point jaloux, car votre tour viendra. Patience.
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