Letra de Dire

J'aurais pu íªtre le gentil jeune homme
Que toutes les mères veulent adopter comme gendre
Mais étouffer ses émotions pour plaire
Ressemble au mensonge í  s'y méprendre
Au jeu des apparences je ne me laisserai jamais prendre
J'aurais pu íªtre le grand méchant loup
Froní§ant les sourcils et s'amusant í  effrayer les autres
Armé jusqu'aux dents, réveillant l'antagonisme latent
Aux problèmes des couleurs se heurtant constamment
J'aurais pu dédaigner comme bien des gens tous les aí®nés
Tenter de m'en débarrasser lorsqu'ils essaient de me raisonner
Mais se détacher des générations précédentes est semblable
í€ s'écarter de bibliothèques vivantes
J'aurais pu íªtre le frustré continuel attribuant ses déceptions et
Ses malheurs í  des forces supérieures
Mais s'apitoyer sur son sort en espérant que tout s'arrange reste vain
Car sans action rien ne change
J'aurais pu íªtre un daddy et rouler en limousine
Mais écarter sentiments du business me rendrait indigne
Souillant les ames, cet aspect je blí¢me

Mon authenticité je clame et celle du dubmatique proclame

Et dire que j'aurais pu laisser couler le son et soudain me taire
Mais non, c'est í  cÂœur ouvert que j'opère l'auditeur
Par conséquent bricole ma chronique avec saveur, í  savoir
Majeur et vacciné, en í¢ge d'assumer mes responsabilités
Je pense que j'aurais pu íªtre dérouté par le temps, emporté
Comme la feuille morte qui s'envolerait au souffle du vent
Dans ma vie j'aurais pu íªtre embobiné et mal filé
Tout comme le courant en seul instant dans ma tíªte
Tout aurait pu disjoncter
Mais aisé de ma voix, je reste sur la bonne voie
Celle qui guide mes pas, petit a petit, de petits pas en petits pas
Me revoilí , enchanté, je me plais sur fond d'historique noir
Tandis que le black man type, tape du pied, rythmant cet air
D'une gaí®té qui lui serait appropriée
Lorsque la soul m'emporte, le jazz m'escorte vers le rap
Qui m'ouvre les portes, porte í  porte
J'aurais pu devenir blíªme dans une jungle urbaine
J'ai choisi la musique pour sécréter des anticorps
Contre la haine d'un système qui nous pousse í  l'extríªme
Comme des gladiateurs poussés dans l'arène